Encore une fois notre ami Yves ABATE réagit promptement… Le dernier article inséré relatif à la bio-sécurité ne l’a pas laissé indifférent comme nombre d’entre nous, du moins je le pense. N’hésitez pas à vous exprimer sur ce sujet si le cœur vous en dit…
La bio-sécurité – ATTENTION – DANGER
Je vois un horizon qui s’assombrit pour les amis des bêtes ! Aujourd’hui, le ministère de l’agriculture et de l’alimentation nous donne treize recommandations pour élever notre basse-cour. Demain, il nous donnera des normes et des taxes sur tout animal que nous détiendrons. Les vétérinaires ne manqueront pas de donner leurs exigences et nos jeunes préfèreront, compte tenu des finances à engager, avoir leur basse-cour dans leur ordinateur plutôt que dans leur jardin. De plus en plus de personnes veulent, au nom du bien-être animal et par une éducation citadine éloignée de la ruralité et de la nature, supprimer le contact affectif avec les animaux et imposer des interdictions de détention. J’en ai déjà fait les frais avec mon renard apprivoisé. J’ai vu la disparition des petits élevages familiaux bovins au nom de l’épidémie de Vache-folle et la création de nouvelles normes d’hygiène pour favoriser de gros élevages capitalistes. J’ai vu la disparition des élevages de porcs des Chrétiens d’Orient en Egypte au nom de l’éradication de la peste porcine dans le but de satisfaire la religion musulmane. Je vois venir l’interdiction de détention par les particuliers d’animaux de basse-cour au nom de l’épidémie de grippe aviaire pour favoriser certains professionnels de la filière animale. Je vois l’hégémonie des associations écolo-végétariennes qui veulent que des loups, des ours et autres animaux susceptibles de causer des dégâts soient protégés et vivent en liberté dans la nature. Ils ne supportent pas de voir un être vivant derrière les barreaux comme s’il était en prison alors que sa seule faute est de vouloir vivre. J’arrive à me culpabiliser lorsque je vais couper une salade dans mon potager. Quand je pense au destin tragique de cette pauvre salade qui ne bénéficiera pas du bien être végétal ! Sérieusement, vais-je appliquer ces recommandations et porter des bottes, une blouse dédiée et éventuellement des gants pour soigner mes oiseaux ? On pousse un peu loin le bouchon et on nous prend pour quoi ?
Yves ABATE
En réaction aux dernières réflexions d’Yves ABATE je reçois le commentaire suivant de Daniel DADU que je remercie.
Bonjour Guy
Merci pour le coup de gueule d’Yves et il a bien raison (c’est un sage depuis qu’il s’est fait pousser la barbe… je plaisante..)
Si cela continue, que va t-il advenir de nos présentations et de nos expositions d’animaux de basse-cour
si, au nom du bien être de l’animal, les fonctionnaires et technocrates bien pensants (!) et incompétents nous interdisent de présenter nos animaux dans des cages de présentation ? Ne nous laissons pas faire pour sauvegarder nos races d’animaux de basse-cour.
D’ailleurs, comme dirait notre ami Yves, n’employons plus le mot éleveur-amateur mais « conservateur de nos races d’animaux de basse-cour ».
Daniel Dadu
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L’inquiétude d’Yves n’est que le long cheminement d’un processus engagé par nos extrémistes de l’écologie, incultes du vrai vivre du monde animal, gourous du tout standardisé dans le seul but d’imposer leur idéologie réductrice.
La vraie question qui se pose est que nous n’allons pas mourir de tous ces maux,vache folle, grippe aviaire et j’en passe et des meilleurs qui vont sans doute resurgir comme ceux là même qui existaient déjà au début du 20ème siècle mais ce qui nous tuera c’est ce diktat « ce sempiternel principe de précaution »
Pierre HERRMANN
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